Kritiken
Ajoutons-y dans la foulée un savoir-faire une figuration, représentation de la figure, de la forme extérieure d’un corps, qui sied, qui est au juste. Bien sûr que le premier objet de l’attention de notre artiste, du regard de Berthe Lutgen, est la femme, dans sa place, dans son rôle dans la société. De l’autoportrait de jadis au grand tableau synoptique d’aujourd’hui, ou mur éclaté, dans ses multiples éclats, d’images, de textes, puzzle qu’il appartient au visiteur de recomposer, il y a de quoi faire sa propre idée de la condition féminine. Cet art, dans cet ordre d’idées, est bien un art engagé, politique, il l’est très librement, dans un exercice parfaitement maîtrisé de ses moyens.
Lucien Kayser, Triple regard de femme
Lëtzebuerger Land, 09.05.2008
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C’est le drame d’être femme qui est au centre de ses intérêts, qui occupe son champ d’investigation artistique depuis toujours. Son expression hétérogène, qui évolue au fil du temps, se réfère à un contenu tantôt explicite tantôt voilé, allusif, invitant ainsi à une lecture « ouverte » de l’oeuvre d’art, stratégie à laquelle nous avaient déjà habitués les avant-gardes historiques.
Jos. Boggiani, Un art au service de la cause féminine
kulturissimo, 10.7.2008
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L’artiste luxembourgeoise Berthe Lutgen poursuit une carrière discrète mais toujours en droite ligne de ses premiers travaux. Féminisme et humanisme sont au coeur de sa création.
France Clarinval, Le Quotidien, 29.12.2009
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Berthe Lutgen n'impose rien mais bouscule beaucoup. Les clichés et les tabous; les regards et les pensées; les souffrances et les injustices.
Helene Nicol, "Réalité pluri-elle", LEJEUDI, 15.12.2011
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Pouvoir contre pouvoir, voilà l'enjeu. Du moins par les moyens de l'art faire prendre conscience des positions idéologiques de celui qui nous gouverne, appareils idéologiques d'Etat disait Althusser,mais cela va bien au-delà des Etats, bien faiblissants ces jours-ci; et les contester dans la mesure du possible.
Lucien Kayser, "Ce que peut la peinture", Lëtzebuerger Land, 23.12.2011
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Nous sommes aussitôt happés par des images à la violence directe pour certaines, et pour d’autres dans une dénonciation douce et intelligente, toute en détournement de nos images pieuses, pour enfin dire ce qui pourrait museler les femmes. Rencontrer Berthe Lutgen redonne espoir en la vie, puisqu’elle est vigilance au cœur du monde. Son œuvre est sans concession, et pourtant elle ne nous malmène pas, c’est ce qui fait sa force. Comme si nous étions amenés avec une telle évidence, au travers de ses œuvres, à enfin ouvrir les yeux, et formuler ce que le regard n’arrête pas de saisir et de soupeser : la gravité d’être une femme. Tout cela dans des couleurs vives, et pourrait-on dire joyeuses, car la vie, n’est-elle pas faite d’espoir ?
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Clotilde Escalle, Paris, « Une œuvre en éveil » (Exposition de Berthe Lutgen à la galerie La Capitale, Paris)
Tageblatt, le 22.5.2013
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….Ses œuvres sont d’implacables constats de notre monde en déliquescence. Elle dénonce, met le doigt là où ça fait mal, n’est jamais dans le consensuel lorsqu’elle traite des femmes battues, des dommages collatéraux des guerres et les cohortes des victimes civiles innocentes qui en découlent. Fort, son art est extrêmement fort. Il peut déranger mais nous en impose par sa nécessité.
Nathalie Becker, « Une artiste perméable à l’actualité »,
Luxemburger Wort, 11.12.2014
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-…La réalité a été préalablement décortiquée, disséquée dans un processus sémiotique complexe où se mêlent renvois ironiques ou simplement allusifs et citations iconographiques réinterprétées, sinon détournées, dans le but de dévoiler le caractère hypocrite, mensonger voire liberticide du Pouvoir et de ses codes de comportement.
Jos Boggiani, « L’art de faire face toujours et encore »
kulturissimo, 11.12.2014
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…Le livre paru à l’occasion (du vernissage à la Galerie Toxic), témoigne des luttes de Berthe Lutgen, avec les moyens d’un art parfaitement maîtrisé, nourri d’une connaissance approfondie de l’histoire de l’art ; il faut parcourir les étapes d’une vie, d’un engagement, qui ne se sont jamais reniés. Cela dans une mise en page de belle rigueur, sans la moindre esbroufe (elle serait déplacée quand trop de choses sérieuses sont en jeu)
Lucien Kayser, « Un potentiel d’indignation »
Lëtzebuerger Land, 14.11.2014
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...L’intelligence du propos et la force de son art socio-politique feront du peintre une personnalité remarquable dans l’histoire de l’art luxembourgeois. Avec la maturité, l’artiste est devenue une lanceuse d’alertes… Nous avions découvert en 2014 dans une exposition que lui a consacrée la galerie Toxic à Luxembourg, des toiles mêlant collages, huiles et acryliques qui nous ont ébaudi. Par exemple, celle intitulée «Les spectateurs », nous montre un groupe de personnes de dos, dans la rue, regardant un mur non pas constellé d’affiches comme il se doit, mais de coupures et de Unes de journaux tous datées de l’été et de l’automne 2013. L’esthétique nous évoque vigoureusement «la figuration narrative » laquelle était dans la France des trois glorieuses, une revendication hautement militante. Les personnages de Berthe Lutgen face à ce mur aux «nouvelles et aux actualités » sont tels des spectateurs qui assistent impuissants aux crises politiques, aux conflits sanglants,aux génocides. Ils sont hiératiques, comme tétanisés devant ce théâtre de grand Guignol qu’est devenu notre monde...
Nathalie Becker, «La Collection Luxembourgeoise du Musée National d’Histoire et d’Art Berthe Lutgen Au nom des femmes »
Ville de Luxembourg «ons stad Nr 109 2015 »
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...Vor den Schlagzeilen wie der Flüchtlingskrise, der US-Wahl und der fehlenden Gleichberechtigung zwischen Männern und Frauen stehen die Schreienden, allesamt bekannte Persönlichkeiten aus der Luxemburger Kultur- und Politszene. Doch sie schreien nicht wie in Munchs Gemälde „den großen Schrei in der Natur“, sie erschaudern vor dem aktuellen Weltgeschehen und formen ihr Entsetzen zu einem für den Betrachter stummen Schrei.
Anke Eisfeld, Zeiten ändern sich
Tageblatt, 22.12.2016
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...Les portraités prennent la même posture que la figure sur le célèbre Le Cri d’Edvard Munch du tournant du dernier siècle. En s’appropriant une esthétique, un langage visuel, l‘artiste transpose aussi une codification supplémentaire, un bout de l’histoire de l’art, à sa dernière œuvre, qui trône en majesté dans son actuelle exposition The times are a changin’ (titre emprunté à Bob Dylan, encore une appropriation) chez Armand Hein, à la galerie Toxic, rue de l’Eau.
Josée Hansen, Prendre Position
Rencontre avec l’infatigable Berthe Lutgen, à l’occasion de son exposition personnelle chez Armand Hein
Lëtzebuerger Land, 23.12.2016
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…La Marche des Femmes, une rétrospective Berthe Lutgen, l’une des peintres luxembourgeoises majeures, fondatrice du Mouvement de libération des femmes (Luxembourg) en 1971, qui n’a cessé de s’engager à travers son œuvre artistique pour les causes sociales depuis des décennies.... « L’art, pour moi, doit véhiculer un message. Je peins parce que l’injustice, l’hypocrisie et les mensonges me choquent. Je ne sais pas si j’y arrive mais ma quête est de faire bouger les choses » !
Annie Gaspard, Ar(t)demment femmes
Le Jeudi, 8.3.2018
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… Die aktuelle Ausstellung « La Marche des Femmes » setzt wiederum ein Zeichen gegen die Ungerechtigkeit und die Gewalt, der Frauen weltweit ausgesetzt sind…
Lutgens künstlerische Antwort auf die Abtreibungsdebatte in Luxemburg...hat sie auch auf einem Plakat über die Litfaßsäulen thematisiert, die sie im September 2012 für die Stadt Luxemburg entwarf. Sie ist genauso in den Zeitungsausschnitten dokumentiert, die zum Kernstück der Ausstellung führen, « Der Marche des femmes ».
Dieses 1,55 x 7 Meter große Bild lässt die Frauen der ganzen Welt zu Wort kommen. Begleitet, gewissermaßen umrahmt, wird das Ölbild von Texten zur Emanzipation der Frauen…Claude Wolf, Ein Zeichen setzen
Berthe Lutgen - Frauen in BewegungTageblatt, 14. März 2018 Nr.62
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…Für ihr jüngstes Werk, das der Ausstellung den Titel leiht, hat Lutgen sich von jenem Marsch der Frauen inspirieren lassen, die 1789 mit der Forderung nach Brot in Richtung Versailles zogen, und der angesichts der Präsidentschaft Donald Trumps 2017 eine Neuauflage in Washington erlebte.
Schweigend und würdevoll, wie in einer stummen Prozession, schreiten die Frauen der Welt die Leinwand entlang. Unterscheidbar durch Zeichen kultureller Zugehörigkeit, vereint in einer universellen Idee von Weiblichkeit. Ein Werk, in dem die zentrale künstlerische Aussage Lutgens wie unter einem Brennglas spiegelt.Kathrin Schug, Bilder mit Mission
Luxemburger Wort, 28.3.2018
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...Mit großer Beharrlichkeit zieht sich ihr Lebensthema durch ihre Bilder. Ob Feminismus, Konsumkritik oder die Thematisierung von Ausbeutungsverhältnissen …
Berthe Lutgen arbeitet sich in ihren Werken noch immer an den Erscheinungsformen der kapitalistischen Weltordung ab – heute sind es die Vermüllung der Weltmeere und die klimatischen Verwerfungen, die sie in ihren wörtlich zu nehmenden « Natures Mortes » darstellt.Kathrin Koutrakos, Kunst im Geiste von 1968
Luxemburger Wort, 31.12.2018
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…Bien sûr, Berthe Lutgen, c’est le combat de la condition féminine, et au fond de la salle une huile renvoie à la marche des femmes, pièce tirée d’un ensemble les montrant, décidées, revendiquant des droits trop longtemps bafoués…Et ailleurs il se greffe autre chose dessus, la pauvreté, la misère, dans le pathétique triptyque Africa on my mind…
Il est un volet dans l’exposition, avec des œuvres plus récentes, qui datent de 2018, ce qui ne veut pas dire que l’artiste vienne seulement de découvrir cette part des choses. L’accent est mis autrement, toujours en relation avec un solide bagage culturel, et si des fois référence était faite à l’art moderne, là on recule dans le temps, à la bonne vielle peinture néerlandaise, aux natures mortes, et pas besoin d’insister sur un jeu de mots, c’est carrément de désastre écologique qu’il est question.Lucien Kayser, De plain-pied
Lëtzebuerger Land, 21.12.2018
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… Eine Verschiebung von Bedeutung wendet sie ebenfalls in einer Art Neuauflage niederländischer Stilleben des 17.Jahrhunderts an. Als Kritik der weltweiten Umweltverschmutzung und –zerstörung, sieht sie ihre « natures mortes » nicht mehr als die symbolreichen Vorbilder, sondern nur noch als traurige Realität mit sterbender Tier- und Pflanzenwelt. Sie dreht das Blatt wortwörtlich um und präsentiert in einer Assemblage das Plastik der Meere als Rückseite der überfischten Tatsachen. So malt sie gegen Realitäten an, die sich hartnäckig halten.
Michelle Kleyr, Malen gegen Missstände
woxx, 14.12.2018
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...Als die Künstlerin Berthe Lutgen im Dezember 1971 ins Bistro Ancre d’Or auf der Place d’Armes einlud, um den MLF (Mouvement de Libération des Femmes) zu gründen, wurde sie prompt zum potentiellen Staatsfeind erklärt. Bis 1986 führte der Luxemburger Geheimdienst eine Akte über sie und beobachtete detailgetreu ihr politisches und künstlerisches Engagement im Kampf für die Gleichberechtigung. Heute, fast fünfzig Jahre später, schmücken ihre Bilder die Wände der Ministerien und die Regierung verleiht ihr sogar den Verdienstorden des Großherzogtums. Der staatstragende Aufstieg Berthe Lutgens spricht wohl dafür, dass in den letzten Jahrzehnten durchaus ein Mentalitätswechsel im Hinblick auf die Gleichstellung zwischen den Geschlechtern stattgefunden hat. Anderseits gleichen die Forderungen, die heute wieder junge Frauen auf die Straße treiben, erstaunlich stark jenen der ersten Stunde feministischer Bewegungen...
Janina Strötgen, Zaghafte Emanzipation
Reporter lu. 20. Juli 2020
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...« L’installation, BEINE STATISCH, BEINE IN BEWEGUNG, BEINE LIVE…est composée de cinq tableaux. Les motifs - troncs, fesses et cuisses de corps féminins - sont peints au pistolet à peinture selon la technique de l’aérographe, avec laquelle l’artiste parvient à créer un aspect extrêmement réaliste qui se distingue par la finesse du dégradé de couleurs dépourvu de textures et de marques de pinceaux. Chacun des cinq tableaux est monté sur une plaque Resopal rouge qui leur donne un aspect en relief. Le Resopal est un stratifié décoratif utilisé pour la fabrication d’objets du quotidien en matière synthétique, ainsi que pour la décoration d’intérieur et le mobilier. Les différents tableaux semblent statiques et mobiles à la fois, car les formes géométriques des plaques de Resopal varient d’une image à une autre. Lors de l’exposition du groupe « Initiative 69 », l’installation se compose également d’un film, de textes d’artistes féminines et d’une performance pendant laquelle des femmes se tiennent entre les tableaux et se confrontent ainsi au caractère d’objet de la femme symbolisé par les images de jambes et au rôle de la femme au foyer symbolisé par le Resopal. Même sans cette performance, les tableaux de sa BEINSERIE (« série de jambes ») sont des oeuvres pleines de maturité, aussi bien sur le plan technique, que sur celui de l’esthétique et du contenu, à travers lesquelles l’artiste se détourne du tableau traditionnel et se révèle en tant que pionnière du pop art en Europe. »
Stéfanie Zutter, Catalogue:
Summer od ’69 Villa Vauban 2021
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...Dans Arden, le paradis figuré de 1968, Berthe Lutgen fut la seule femme, déjà il ne fallait pas se tromper sur l’aspect idyllique. Le tour, de sa part, se fit carrément accusateur, revendicateur, en 1969, avec les cinq peintures de corps de femmes, parties couvertes par des culottes, vues de devant et de derrière, et dans l’exposition entre les tableaux se tinrent quatre jeunes femmes, les bras croisés.Elles ne sont plus à la Villa Vauban, les peintures n’en ont rien perdu de leur impact, elles sont passées d’ailleurs dans la collection de la Ville de Luxembourg. Prises entre des parties d’un rouge éclatant, ces images féminines ont cette force qui conduira à la création du MLF, réclamant déjà une libération. Quelque dix ans plus tard, et la série a quitté l’intimité de la BnL, voici les six sérigraphies, des exemplaires uniques, où l’invention graphique de Berthe Lutgen, (se) jouant d’un art tellement galvaudé dans la publicité, fait un peu le tour de la représentation des femmes: un moment de grandes et belles recherche et richesse formelles, au service d’une cause, des moments tantôt touchants, émouvants, tantôt saisissants, percutants, il est des images qui de la sorte agissent comme des coups de poing.
On connaît la manière plus récente de Berthe Lutgen, telle qu’elle se déploie sur deux murs d’une salle, Marche des femmes, au-delà des frontières du pays, à la dimension universelle. Avec au bout, dans un triptyque qu’elle-même appelle historique, comme le résumé, le condensé d’une vie et d’un art engagés. Pour la dignité de tous.Lucien Kayser, L’été 69 comme point de départ
Lëtzebuerger Land, 3.12.2021
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...In einem zweiten Ausstellungsraum wird Berthe Lutgens so genannte « Beinserie » gezeigt, mit der sie sich definitiv den Ruf der Frauenrechtlerin erworben hat. « Beine statisch », « Beine in Bewegung », « Beine live » wurden 1969 mit einer Liveperformance als « Tableau vivant » als Reaktion auf die sexistische Darstellung der Frau vor allem in der Werbung inszeniert.
« Es war das erste feministische Kunstwerk in Luxemburg », meint dazu die Kuratorin Gabriele D.Grawe…….Die Motive - weiblicher Rumpf, Gesäß und Oberschenkel - sind in der Airbrush-Technik gemalt, wirken dadurch hyperrealistisch, wobei die Bilder auf roten Resopalplatten montiert sind, was ihnen Relief aber auch Signalwirkung gibt.
Nebst anderen Werken von Berthe Lutgen findet man in einem weiteren Ausstellungsraum auch von ihr « La marche des femmes » (2017-2019). Dieses Gemälde zeigt Frauenrechtlerinnen, wird oft nur in Einzelteilen gezeigt, ist nun aber in der Villa Vauban wieder in vollem Umfang zu sehen.Marc Thill, Ausbruch aus der provinziellen Enge
Luxemburger Wort, 7.12.2021
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….Son oeuvre « Beine statisch, Beine in Bewegung, Beine live » est considérée comme un témoignage majeur, et aussi comme le premier de l’art féministe luxembourgeois.
Photos Ming Cao, Une saison torride pour Berthe Lutgen et Misch Da Leiden (Summer of 69)
Zeitung vum Lëtzebuerger Vollek, 12.01.2022
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….Ölbilder, Tuschzeichnungen, vermischte Techniken, Ölbilder auf Leinenpapier, Kollagen, Berthe Lutgen bleibt vielseitig, neugierig und voller Ideen.
Claude Wolf, An vielen Fronten aktiv PORTRÄT Berthe Lutgen führt einen langjährigen doppelten Kampf
Tageblatt, 23.05.2022
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….Der Kampf gehe weiter, sagt sie, auch heute angesichts von Krieg und Flüchtlingsleid, Hungersnot und der nach wie vor bestehenden Benachteiligung von Frauen. Immerhin gebe es zunehmend mehr Männer, die dem Feminismus positiv gegenüberstehen, fügt sie hinzu.
Stefan Kunzmann, Der Kampf geht weiter Mit beeindruckender Beständigkeit zeigt die Künstlerin und Frauenrechtlerin Berthe Lutgen ihre Werke, zurzeit in der Ausstellung « L’Emprise du Réel » in der Abtei Neumünster. Selbst in einem idyllischen Stllleben steckt eine politische Aussagekraft.
revue, Nr.30 27.07.2022
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….Dans ces peintures, dans telles d’entre elles du moins, il est des accents (picturaux) matissiens, cependant, presque toujours, il s’y ouvre comme une fissure, il s’y manifeste comme une menace, interdisant d’y voir quelque représentation (trop) édénique.
Lucien Kayser, Un engagement exemplaire
Lëtzebuerger Land, 12.08.2022
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…..Die mit Zeichnungen und Ölbildern bestückte Soloshow ruft in Interieurs und Stilleben Momente der Pandemie in Erinnerung, die noch heute nachhalten: Stille, Isolation, die gewählte Abgeschiedenheit, als noch kein Mensch wusste, wie sich die sanitäre Lage weiter entwickeln wird. Kontemplative Innenschau oder trügerische Idylle?
Stefanie Zutter, Gesellschaftlich engagierte Kunst, Abtei Neimënster
OPUS, Das Kulturmagazin der Großregion, Juli/August 2022
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«Par ce prix, nous récompensons plutôt un parcours artistique exceptionnel, l'œuvre d'une vie et une carrière, voire tout un engagement en faveur de la création et de la cause culturelle. Au-delà de la récompense pécuniaire, ce genre de prix symbolise la grande estime que nous portons à nos artistes.
Je suis particulièrement touchée de remettre le prix à Berthe Lutgen, dont le parcours fut toujours marqué par un regard aiguisé sur la société, un infaillible engagement féministe et une grande fidélité à la peinture»La ministre de la culture Sam Tanson, 11.2022
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Zanter elo scho bal 60 Joer präägt d'Berthe Lutgen net just déi Lëtzebuergesch Konschtzeen, mee setzt sech och onermiddlech fir d'Rechter vun de Fraen an.
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Fir eise Sonndesinterview hu mir eis um Weltfraendag Rendezvous ginn. Op dësem verschneite Mëttwochmoie mécht d'Berthe Lutgen eis d'Dier op a weist eis hiren Atelier. Grouss Fënstere loosse vill Luucht eran an um Buedem weise sech d'Spuere vun hirer Aarbecht. D'Faarf aus de leschte Joerzéngte léisst op eng bont Karriär schléissen.
Esou eng huet d'Fraerechtlerin a Kënschtlerin ouni Fro hannert sech. Hir éischt Ausstellungen hat si Ufank der 60er Joren zu Lëtzebuerg an och mat elo 87 Joer ass si nach esou aktiv wéi ëmmer. Eng individuell Expositioun mam Numm "L'Emprise du Réel" war zulescht 2022 an der Abtei Neumünster ze gesinn. Mä ëm hir Roll an der Lëtzebuerger Konschtzeen soll et hei awer just niewesächlech goen.
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